COM Construction est née d'un échange, d'une forte complémentarité et de la complicité de ses deux jeunes créateurs :
Grégory HOURCADET, entrepreneur dans l'électricité et Manuel LAFUENTE, Entrepreneur dans la construction bois. C'est d'ailleurs grâce à l'expérience des Compagnons dans la construction modulaire bois de Manuel que l'imaginaire est devenu réalité et que Grégory s'y est pleinement engagé.
Ce qui les as unis dans cette aventure de START'UP, c'était l'idée de pouvoir faire évoluer la construction modulaire pour pallier aux enjeux actuels de la société où les prix de la construction ne permettent plus aux primo accédants d'accéder à la propriété.
L'entreprise, dans son amorçage très rapide, a séduit beaucoup de monde, les médias ainsi que de nombreux partenaires financiers.
En moins de 2 ans, elle a réalisé les buvettes de la Section Paloise, une maison container à Mont-de-Marsan, à Jurançon, des locaux médicaux, des buvettes, des snackings, des foods-trucks, des bureaux, des totems en container grâce à de l'innovation et aussi les fameuses loges VIP du Grand Prix de Pau qui sont aujourd'hui installées au circuit de PAU-ARNOS.
Et pour réaliser ces prestations 100% locales, l'entreprise a investi, grâce aux levées de fonds, dans un atelier à Serres-Castet de 1200m², de nombreuses machines et équipements des différents corps d'activités du BTP et de la Métallurgie, un bureau d'étude et des techniciens pour un nombre total de 14 salariés en plus des 2 fondateurs, Manuel et Grégory.
Dans son modèle historique, l'entreprise récupérait des containers maritimes afin de les transformer en habitat, en bureau, Totem ou toute sorte de produit naissant de l'imaginaire des fondateurs ou des clients.
Or, en 2017, les containers sont devenus tendances et le marché mondial s'est tendu. En parallèle, l'entreprise, qui avait eu de grosses difficultés à trouver un assureur capable de délivrer une décennale pour la construction de maisons containers, voit son assureur faire faillite. C'est un coup de massue pour la start'up en expansion fulgurante.
L'entreprise avait pourtant plusieurs projets de maisons containers en commande et allait engager sa seconde levée de fonds qui était destinée à industrialiser la fabrication pour rendre les projets rentables.
Avec ces circonstances dévastatrices pour cette start'up de 2 ans, les associés ont dû prendre une décision très difficile et se séparer pour alléger l'entreprise et lui permettre une chance de survie.
Grégory Hourcadet reprend les rênes de l'entreprise qui fait face à un raz-de-marée juridique. La trésorerie était tendue depuis plusieurs mois, l'assurance n'était plus valide et les fabrications de maisons étaient à l'arrêt. C'est dans ce contexte, que son dirigeant prit la décision de se rendre au Tribunal de Commerce pour trouver une solution de rebond et d'honorer les engagements pris à l'initiative de cette start'up.
Cette phase dans l'histoire de Quadrilater a été traumatisante pour son dirigeant. Et pourtant, elle a été des plus enrichissantes car elle a apporté une expérience et une accélération de maturité sans précédent.
Le redressement a duré 18 mois. Le poids du passif échu et non échu représentait deux fois le chiffre d'affaires de Quadrilater. Lors de la première audience, le président du Tribunal de Commerce a précisé au dirigeant que, dans une situation pareille, une start-up devrait être placée directement en liquidation judiciaire, car les chances de succès sont nulles. Or, la demande de Grégory Hourcadet était ferme et sa requête était d'honorer le passif de l'entreprise. Après concertation, le président du Tribunal de Commerce a validé la requête et a accordé une période d'observation de 6 mois. Ce qui a motivé ce soutien du tribunal, c'est l'expérience entrepreneuriale de Grégory grâce à son expérience avec Eurélec, qu'il dirigeait en parallèle. Sa capacité à diriger n'a donc pas été remise en question.
Ces 6 mois d'observation ont permis un abaissement général des coûts de structure, une réflexion approfondie sur le modèle économique, le positionnement sur le marché, ainsi qu'une analyse conjoncturelle et prospective. Au bout de ces 6 mois, la start-up était devenue rentable. Lors de l'audience, cela a été souligné comme un point d'étape. Néanmoins, la rentabilité n'était pas suffisante pour rembourser le passif accumulé. "Ce jour-là, je me rappelle être sorti de l'audience désemparé, le bond à franchir me paraissait insurmontable. Je suis allé marcher dans la nature, au bord d'une rivière, pour mûrir une décision qui permettrait de surmonter cette épreuve. Et c'est en observant un tipule flottant à contre-courant sur l'eau que j'ai pris conscience que j'étais trop lourd dans mes pensées et qu'il me fallait m'alléger en lâchant prise sur mes idées, mes convictions et mes peurs", exprime Grégory Hourcadet.
Le lendemain matin, Grégory rassemble les 9 salariés restants et leur annonce qu'il allait fermer l'atelier de production pour l'externaliser, et ne conserver qu'un seul emploi sur les neuf. Ces 6 prochains mois allaient être consacrés à terminer les commandes en cours, à vendre le matériel, à rechercher un partenaire et, in fine, à retrouver une création de valeur qui permettrait d'honorer les échéances du passif. Cette transparence et honnêteté ont généré un élan de soutien des salariés, des partenaires et des clients envers la mission qu'avait entrepris Grégory Hourcadet.
6 mois plus tard, la start-up tenait un modèle solide, accompagné d'un partenariat technique et commercial avec le leader européen du modulaire, CONTAINEX. Dans un élan de solidarité, 6 salariés ont réussi à trouver un travail dans les 6 mois et ont démissionné pour ne pas ajouter de charges à l'entreprise, les 2 autres ont choisi un licenciement économique pour effectuer une reconversion professionnelle.
Avec la rentabilité retrouvée, l'entreprise peut donc être libérée, et le président du Tribunal de Commerce de Pau décide d'accorder une dernière période exceptionnelle de 6 mois à l'entreprise pour qu'elle puisse ancrer et structurer son nouveau modèle économique afin de se libérer de cette procédure. C'est le 26 mars 2019 que Quadrilater a fait adopter son plan d'apurement de la dette sur 10 ans avec les félicitations du tribunal et le soulagement témoigné de ses créanciers.
"Je remercie personnellement les entreprises suivantes qui m'ont fait confiance et qui ont signé des commandes de bâtiments modulaires dans cette période si cruciale : DESPAGNET TP pour leurs locaux d'ECOPOLE à Meillon, TEREGA pour leurs locaux de stockage et deux postes de garde, la VILLE DE PAU pour les salles de convivialité des Gens du Voyage, l'Association AJIR Gelos pour leurs chambres étudiantes, SKYDIVE pour le dortoir des parachutistes, ADISSEO pour le poste de supervision à Bayonne, l'EHPAD l'ARRIBET pour les 7 logements modulaires à ARZACQ, TOTAL Raffinage France pour le module de poste de contrôle à COURBEVOIE, CLOUTE & FILS pour ses containers Open Side, AQMO et ARIANE GROUP pour le local chaufferie du site de MERIGNAC, FACEO FM SUD OUEST pour leurs locaux de stockage modulaires, EIFFAGE Route pour la réhabilitation de leurs modules existants, Le Circuit PAU ARNOS pour nous avoir racheté les loges VIP du Grand Prix de Pau afin de remobiliser notre trésorerie, et la BRASSERIE LARENDART pour leur bar à huîtres à ONDRES.
Je vous remercie très sincèrement !" Grégory Hourcadet.
"Dans toutes les entreprises que je dirige, j'accorde chaque année, environ 30% des gains des entreprises dans la recherche et développement de nouveaux produits et de nouvelles solutions. Et quand Pierre Gougy est venu me voir, en 2021, pour savoir si on pouvait mettre de l'eau dans des containers, j'ai répondu aussitôt : ce n'est pas fait pour mais si il y a un marché, on va faire ce qu'il faut pour le faire !" Précise Grégory Hourcadet.
C'est comme ça que Quadrilater, s'est associé avec Pierre Gougy dans cette recherche et a développé des solutions de réserves d'eau dans des containers. CUBàO est ainsi né, une marque a été déposée et un brevet international a été accordé.
SOLAR IMPULSE s'est intéressé à notre solution et a choisi de Labéliser CUBAO le 12 avril 2024 pour reconnaître cette innovation majeure destinée à un impact mondial.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur :
https://www.cubao.fr/
https://solarimpulse.com/solutions-explorer-fr/cubao
"Je trouvais que l'entreprise était devenue trop sérieuse et qu'elle manquait de fun. La part créative et l'adrénaline que je vivais à ses débuts avaient disparu, remplacées par la lourdeur du redressement judiciaire. 2024 est le signe d'un renouveau : Quadrilater met de la couleur dans son logo et assume un nouveau rôle : celui de vous servir et de vous aider dans vos projets modulaires, quels qu'ils soient (hors la construction de maisons en conteneurs, qui nécessite une assurance décennale spécifique)", précise Grégory Hourcadet, qui poursuit dans son élan :
"C'est une nouvelle ère, celle de la collaboration, du partenariat et du partage. Un renouveau d'adrénaline, de plaisir et d'innovation pour un élan de nouveaux projets. La Ville de Pau a sollicité l'expertise et la souplesse de Quadrilater pour reconstruire en urgence une crèche de 250 m² qui a brûlé. Ce projet m'a redonné goût à ce que je fais et a réveillé en moi une flamme qui s'étouffait dans le brouillard du conventionnel et du sérieux. Je suis heureux d'en être libéré et d'être pleinement à votre écoute pour vos projets."
©Droits d'auteur. Tous droits réservés. Mise à jour 22-04-2024
Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions
Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.